On parle beaucoup d’ « upcycling », autrement dit de recyclage ou plus précisément de surcyclage. Mais lorsque l’on parle de vêtements et de recyclage de quoi parle-t-on vraiment ? Quelles sont les formes de recyclages qui s’expriment derrière ce nouveau terme très en vogue ? Comprendre ces termes pour mieux s’y retrouver et être plus efficace dans la lutte contre le gaspillage textile. Ce n’est pas nouveau mais depuis quelques années avec la montée de la prise de conscience écologique ces procédés sont de plus en plus revendiqués pour valoriser l’existant.
La notion de recyclage vise la réutilisation de matières premières ou de matériaux tandis que la notion de surcyclage (upcycling) comporte un aspect esthétique de valorisation de l’existant.
Le recyclage textile permet de limiter la part de nuisance écologique lier à la production. En effet la production textile consomme énormément d’eau et d’énergie. La recyclage encourage la consommation modérée de ressources, permet de réduire le recours à des énergies non-renouvelables, réduit le volume de déchets. Le recyclage textile peut intervenir différents niveaux de la chaîne. Si ce procédé reste quoiqu’il en soit vertueux, il peut prendre des formes très variées.
Recycler les textiles est un processus long qui nécessite de retrouver la fibre d’origine. La matière est extraite et récupérée selon différents procédés selon la longueur des fibres. Les fibres longues seront valorisées en fils pour créer de nouveaux vêtements tandis que les fibres moyennes et plus courtes pourront être réutlisées pour les composants thermiques, rembourrage, et autres composants non tissés.
Toutes les fibres recyclées ne sont pas 100% éco responsables. Le polyester recyclé est une bonne alternative car il permet de limiter l’utilisation de ressource cependant il continue de relacher des micro particule de plastique à chacun de ses lavages.
Recycler un vêtement sera d’autant plus facile si il est conçu en une matière unique. Les mixtes naturels/synthétiques sont les plus difficiles à traiter.
Tout comme le recyclage, l’upcycling fait face à de nombreuses contraintes. En effet il faut trouver le vêtement de départ, avoir une idée créative de transformation, souvent nettoyer et revaloriser le textile. Le procédé n’est pas nouveau, dans l’Histoire les belles toilettes de la our étaient ensuite démontées et réinterprétés.
Donner une seconde vie à un vêtement existant
Faire du neuf avec du vieux n’a jamais été aussi tendance !
En dehors des marques établies dans ce procédé le DIY fleurissent sur la toile pour vous indiquer comment transformer les vêtements dont vous ne voulez plus pour leur donner une second vie.
La valorisation de stock dormants peut s’apparenter à la notion de recyclage ou surcyclage. Il s’agit de récupérer des fins de rouleaux ou tissus non utilisés qui risqueraient d’être détruits. Ces métrages peuvent encore servir à créer un vêtement ou parfois même une petite série. Ne pas gâcher c’est le mot d’ordre ! Si le procédé n’est pas nouveau, il est de plus en plus mis en lumière. Au départ le rachat de fin de stock était surtout une aubaine pour les petites marques pour contourner les minimas de productions ou se fournir en tissu à coût réduit.
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